Issus des activités dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire, les déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) ont leurs propres spécificités. Ces catégories incluent les résidus provenant des activités de recherche, d’enseignement et de production industrielle dans le secteur de la médecine humaine.

Les déchets des DASRI

Les déchets dangereux DASRI incluent plusieurs types de résidus. Ils sont considérés comme source de risques infectieux du fait de leur abondance en micro-organismes viables et en toxines. Ces éléments sont des principales causes de maladies chez l’Homme et tous les autres organismes vivants. Trouvez des informations complémentaires relatives aux dasri sur www.lacollectemedicale.fr.

Dans la catégorie des déchets mous DASRI, il y a les tubulures, les seringues sans aiguilles, les compresses et les pansements. La classe des coupants, piquants ou encore perforants regroupe les aiguilles, les lames, les rasoirs, les cathéters, les petites ampoules coupantes et les bistouris. Les DASRI semi-liquides incluent les poches de liquide, les tubes de prélèvement sanguin, les drains, les flacons d’aspiration, les crachoirs ainsi que tous les produits sanguins, les liquides biologiques et leurs contenants. Ces derniers font références aux transfuseurs, poches de sang, etc.

Des conditions adaptées ont été mises en place pour assurer le transport et le traitement des déchets de ces catégories. Ces résidus sont éliminés par banalisation ou par incinération. Concernant les sources, plusieurs professionnels sont concernés par les DASRI. Parmi ces spécialistes figurent les chirurgiens-dentistes, les médecins spécialistes, les vétérinaires, les cabinets infirmiers, les centres de soins, les établissements d’enseignement, les laboratoires, les éleveurs, les tatoueurs, les salons de maquillage, les pompes funèbres et les pédicures podologues.

Élimination et banalisation des DASRI

L’élimination des déchets de soins à risques infectieux suit des règles précises : par incinération ou par banalisation. Dans la première optique, les ordures sont stockées dans des fours. Chaque déchet suit une filière particulière. Notez que ces résidus sont différents des ordures ménagères. La calcination est effectuée suivant une température minimum de 800 degrés. Elle fait souvent l’objet de valorisation des déchets.

La banalisation, quant à elle, consiste à neutraliser le risque infectieux via une désinfection. Le but est de rediriger les déchets vers la classe des résidus ménagers traditionnels. La production, le stockage, le déplacement et la suppression des DASRI sont encadrés par l’arrêté du 7 septembre 99. Chaque producteur de déchet doit instaurer des mesures de collecte et d’élimination de ces types de résidus. Il est tenu d’établir une solution de traçabilité intégrale. Certains établissements proposent leur expertise en matière de collecte de DASRI. Selon les besoins évoqués, ils fournissent des études personnalisées permettant de définir le service le plus ajusté aux attentes du producteur. Le prestataire dresse un devis sur-mesure suivant la requête du demandeur.

Collecte de DASRI

Un professionnel dans la collecte de DASRI fournit tous les conditionnements nécessaires au retirement des déchets. Il propose une prestation entièrement personnalisée aux clients. Le spécialiste affirme son expertise tout en respectant les dernières normes relatives à la collecte des ordures. Cela peut se faire hebdomadairement, mensuellement, ou trimestriellement selon la production de déchets. Les résidus collectés sont conduits au plus près des lieux de production et sont incinérés avec la valorisation énergétique. L’entreprise mobilise une équipe commerciale pour guider la clientèle. Celle-ci est conseillée par le service. Un devis sur-mesure recensant les différents besoins est attesté au client. En tout cas, les DASRI présentent un risque élevé de formation de maladies infectieuses et de blessures. Ils doivent formellement être éliminés suivant une filière particulière. Cela est règlementé par des dispositifs relatifs du Code de la santé publique et de l’environnement. Les DASRI sont toujours considérés en tant que tels même à défaut de risques infectieux.